Partage et Rencontre – Mouvement de chrétiens ouvert à tous

Notre chemin n’est pas tout tracé. C’est nous qui le construisons, qui l’aménageons. On ne suit pas exactement le chemin de quelqu’un d’autre.

« Nous devons nous habituer aux plus importantes croisées des chemins de notre vie. Il n’y a pas de signalisation » (E.Hémingway)

On peut se perdre dans les chemins mais les petits chemins mènent à la grande route ! Il y a le chemin de promenade, découverte de la nature, rencontres…et il y a le chemin de vie.

On peut se perdre en chemin mais cela permet parfois de refaire le point. Le chemin n’a pas de sens unique, on peut faire marche arrière. Même dans un couple on peut ne pas emprunter le même chemin. On a le même point de départ et le même point d’arrivée mais le parcours est différent. Il y a une partie de risque, d’errance ou d’aventure et d’inconnu.

Il y a des gens qui nous montrent le bon chemin par exemple les parents dans l’éducation de leurs enfants. Mais ceux-ci peuvent malgré tout suivre un autre chemin que celui qui leur a été indiqué. Il peut varier en fonction des aléas de la vie.

La personne handicapée fait son chemin à sa façon, en fonction de ses capacités physiques et intellectuelles.

Même sans se déplacer, on peut faire son petit bonhomme de chemin dans sa tête ! On va de l’avant. Au terme de sa vie, on refait et on revoit le chemin parcouru. Prend-on le temps de se poser pour faire l’inventaire ou le bilan de son chemin ?

« En vérité, le chemin importe peu, la volonté d’arriver suffit à tout «  (Albert Camus)

En arrivant au but, on a l’impression que tout est terminé. On ressent une sorte de déception de ne plus rien avoir après. La confrontation aux difficultés nous pousse à maintenir l’effort mais, après l’arrêt quand le but est atteint, cela ne nous laisse pas indifférent. On est face à une nouvelle porte qu’il faut franchir. IL faut voir au delà de cette porte. On va de l’avant.

On désire toujours aller plus loin, plus haut vers le sommet, connaître l’autre côté du versant. Il n’y a jamais de fin à notre curiosité.

Parcourir le chemin de Saint Jacques de Compostelle est une décision personnelle, volontaire et sans contraire. C’est un besoin de partage, de rencontre variées et imprévues, très enrichissant.